Toute intervention chirurgicale implique des risques, aussi minime soit-il. Il faut distinguer les complications immédiates ou précoces qui apparaissent pendant l’acte chirurgical ou juste après et qui peuvent obliger votre chirurgien à réintervenir dans l’urgence, et les complications différées qui apparaissent avec un délai de quelques jours à quelques mois.
- Le saignement & l’hématome:
Il existe un risque de saignement pour toute intervention de chirurgie, avec un risque majoré si il y a une prise concomitante d’anticoagulants ou d’antiaggrégants plaquettaires.
- L’infection :
Le risque infectieux varie selon le site opératoire et l’immunité du patient. Il est particulièrement dangereux quand le chirurgien implante un matériel étranger comme des prothèses mammaires.
Lorsqu’une infection est avérée, elle peut être traitée médicalement par antibiotiques ou être drainée chirurgicalement si une collection purulente se forme.
- La nécrose cutanée :
Elle peut être consécutive à un manque d’oxygénation tissulaire, qui peut être favorisée par une tension excessive, un hématome, une infection ou un tabagisme important. Elle peut être traitée par cicatrisation dirigée, c’est à dire par des pansements appropriés, ou bien peut nécessiter une réintervention pour l’enlever.
- Le sérome :
Il s’agit d’une accumulation de liquide lymphatique au niveau du site opératoire. Le diagnostic est clinique et éventuellement échographique.
- Le risque thrombo-embolique :
Il est surtout présent dans la chirurgie réparatrice et esthétique du ventre et des cuisses.
- Le risque cicatriciel :
La cicatrisation est très variable selon la technique de suture, la région opérée et la qualité de la peau du (de la) patient(e). Les cicatrisations pathologiques sont les cicatrisations hypertrophiques et les cicatrices chéloïdes.